Commençons par une question simple: quel est l’intérêt de souscrire un PER ? et est ce pertinent si l’on a déjà un contrat Madelin ?

  • Le PER est accessible au Travailleurs Non Salariés (TNS) et au non TNS
  • Il n’y a pas d’obligation de cotisations périodiques, ni de mise en réduction s’il est observé une interruption du timing imposé de versements
  • La déductibilité fiscal des versements (voir onglet dédié à ce point)
  • Pouvoir profiter rétroactivement des plafonds de déductibilités non consommés les trois années précédentes
  • Disposer de la sortie en capital possible

Quels contrats retraite peut on inclure dans le PER ?

Un PER peut être un contrat nouveau et alimenté l’année de son ouverture (souvent), mais également alimenté initialement via des transferts d’ « ancien(s) » contrat(s) Retraite :

  • Madelin (un ou plusieurs, géré(s) par AMIF ou non)
  • PERP
  • PREFON
  • CRH (complémentaire retraite de Hospitaliers)
  • COREM
  • PERCO (assimilé à Epargne Salariale)
  • Art. 83

Attention ici, nous étudierons ensemble l’opportunité de ce point car, si mécaniquement vous bénéficierez de suite des avantages du PER, il faut noter qu’en cas de volonté de sortie en rente (volonté rare sur le PER, mais à noter), les taux de rentes des PER (tout contrats confondus) sont plus faible (évolution des tables de mortalité oblige) que ceux des contrats plus anciens. Un calcul est à faire et nous sommes présents pour cela. Si la volonté est clairement définie comme une opportunité de pouvoir sortir en capital le fruit de son épargne Madelin, alors le transfert est pleinement opportun.


Quels supports choisir au sein du PER ?

Le PER fonctionne comme un placement classique : l’on choisit ses supports de placement, l’on peut les arbitrer dans le temps, etc.

L’on retrouve ici les supports que nous affectionnons et évoquons dans nos publications depuis plus de 10 ans.

Plus de 500 supports (UC, Euros, SCPI, OPCI, titres vifs etc), ce qui est flatteur, mais trop ! Nous nous concentrons, sauf exception, autour d’une 20aine de supports que nous pouvons « humainement » suivre.

La gestion du contrat peut etre « libre » (arbitrage réalisé ensemble et non « automatique) 

La gestion du contrat peut également (tout ou partie du contrat) être « automatique » (choix de formule de gestion).

Une fois ouvert et alimenté, par un versement ou un transfert « entrant », l’on dispose donc de son PER avec les options souhaitées.

L’on peut alors l'alimenter à sa guise et choisir ou non, lors de chaque versement, la déductibilité des versements.


La sortie : rente ou capital ? 

Rentes :

L’on retrouve les options de rentes que nous proposons historiquement dans nos contrats Madelin. Le taux de rente et donc le montant de celle-ci variera selon les choix faits lors des versements. A étudier ensemble. 


Sortie en capital :

La sortie en capital peut etre « unique » (en une fois – classique sur tous les PER du marché) ou fractionnée sur notre PER (rare sur les contrats PER, ce qui permet de pouvoir étaler le retrait final en fonction de ses besoins, du timing de performance des placements intégrés au PER, de sa fiscalité, etc.).

Nous insistons sur l’atout de la souplesse de la sortie fractionnée qui peut permettre également de poursuivre son épargne au-delà de la date de retraite, si tel est votre choix. Cela permet d’alimenter ou de se voir restitué à sa guise (petit à petit de manière programmée ou de manière libre) son épargne.


Nous venons de visualiser, dans ce très court article, le cycle de "vie" du PER: la création (nouveau et/ou via transfert(s) entrant(s)), les choix de gestion (adaptables dans le temps bien entendu), et les possibilités de sortie. Chose à ne pas oublier: les transferts peuvent être "entrants".... et "sortants"! Nous ne sommes donc pas ici "bloqué" avec un assureur ou un contrat, comme nous le vivions dans les contrats Madelin.